J’ose briller ! En finir avec la petite voix négative qui m’en empêche

Bienvenue sur un VRAI oui !

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Vous êtes au bon endroit pour trouver des appuis concrets pour devenir vous même !

Avez-vous l’impression de ne pas être pleinement vous ? Ressentez vous une envie immense de légèreté, de liberté ? Et quand vous en prenez conscience, est-ce qu’une petite voix vient contester, critiquer, un peu comme ça :

  • pourquoi tu veux aborder cette personne, t’as rien de nouveau à lui apprendre !  
  • quoi tu vas mettre un décolleté aussi plongeant, tu veux aguicher ? 
  • Je ferais mieux de me taire, Nathalie est tellement plus pertinente que moi

Ces petites remarques sont assassines, elles empêchent clairement d’oser parler, s’habiller comme on le souhaite ou changer de travail ! Et bien CA SUFFIT ! 

Et le corps s’y met !

La petite voix négative nous fait éprouver des sensations archi pénibles : la gorge qui se serre, le coeur qui accélère, une tempête de sueur sous les aisselles. Bref, tout un tas de signaux franchement pas cool !

Je voudrais vous partager comment je suis enfin libre de ces tyrans intérieurs pour OSER BRILLER.

J’ai longtemps cherché à être tellement parfaite que je ne montrais aucun dessin, aucun écrit de peur d’être nulle. Je n’aimais pas être regardé et prendre la parole au restaurant me glaçait. 

Et puis, j’ai compris un truc de folie : 

1ere CLE : LA PEUR VIENT DE MA PENSEE !

Je change ce que je me raconte

Sans m’en apercevoir, je me comparais à une sorte d’idéal totalement hors de portée. Je me racontais des histoires toutes aussi négatives les unes que les autres, sans mesurer que c’était ça, c’était moi qui me terrorisait ! Ah donc, je peux changer les pensées que j’ai moi-même sur moi !

Alors la première clé : j’ose briller en Décidant de devenir douce et soutenante vis à vis de moi !

Oui, mais comment je fais quand les petites voix s’accumulent dans ma tête ?  Plus je combats une idée, une pensée négative, une rumination et…plus je la renforce car mon mental lui ajoute de l’énergie. En résistant, en se racontant « je suis incapable d’être sereine » et bien nous alimentons cette difficulté. Il y a un lien entre nos pensées et notre énergie. Avec de tels propos envers nous même, on se sent encore plus faible, plus incapable et on entretient une spirale qui consomme notre énergie vitale.

Allez commençons à regarder le processus pour le transformer !

2ème CLE : JE DONNE UN NOM A CES PETITES VOIX

pour moi c’est SOPHIE

ça peut être Francine, Didier, Hector, qu’importe ! Trouver LE nom pour ce mécanisme d’auto-négation. C’est une étape importante car vous commencez à mettre un peu de distance entre ce discours auto-négatif et vous même. Vous n’êtes pas vos pensées ! Elles arrivent sans que l’on ne puissent rien faire….

c’est le fruit de nos conditionnements

Je décide de les appeler par exemple SOPHIE, ne m’en voulez pas les Sophie, c’est juste pour m’aider à retrouver ma joie profonde. L 

3ème CLE : ACCUEILLIR «SOPHIE » EN RESPIRANT

Lorsque je sens que je rumine et que mes voix négatives s’installent dans ma tête, je me dis « Ah Sophie, je vois que tu me racontes beaucoup de choses, tu es inquiète pour moi, t’as vraiment peur que je sois ridicule en m’habillant comme ça, tu te dis que c’est dangereux de parler sans savoir à l’avance ce qu’on va dit ».

Et alors, les neurosciences, notamment grâce aux IRM montrent qu’en accueillant les phrases négatives….la pression émotionnelle baisse et avec elle tous les petits signes gênants : la gorge se desserre, le coeur ralentit progressivement, la sueur diminue. Le SNA système nerveux autonome peut reprendre son fonctionnement normal, il sort de la zone d’urgence dans laquelle le stress l’avait fait entrer.  ENCART BRUCE LIPTON « la biologie des croyances » https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/epigenetique 

Crazy non ? 

Hi hi hi, je n’irais pas jusqu’à écrire que vous allez aimer votre petite voix, en tous cas, elle peut devenir une vraie amie. Et oui, parce qu’elle croit vous rendre service en vous tenant à distance, il s’agit donc de la remercier pour le super travail de sentinelle qu’elle accomplit. 

Et lui dire, merci Sophie pour ta vigilance, je vais parler à cette personne, mettre ce vêtement ou prendre la parole en sachant que tu es là pour m’éviter un danger, que ta présence ne m’empêche pas de faire des choix différents des tiens. 

ALLER ON COMMENCE : dès que vous entendez votre petite voix négative : LUI DIRE « AH SALUT, TE VOILA! », bien sûr, elle va venir et revenir et revenir et plus vous l’accueillerez MOINS ELLE VOUS EMPECHERA !

A ce Propos :

Cet article vous a plu ? 

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Comment j’incarne mon masculin

Je vais Vous parler d’une évolution très particulière de notre société. Les hommes ne savent plus s’il faut être un super héros, un pater familias ou un papa poule. Ces clichés sont usés et plus personne ne veut être mis dans une case ! Pourtant, leur référence pour trouver qui ils sont reste extérieure. Ce n’est plus l’image du père de famille qui ramène le salaire à la sueur de son front ou  le protecteur fort. Il n’empêche que le critère extérieur reste : la belle voiture, la montre luxueuse, le pouvoir ou la course aux activités toujours plus nombreuses. Dans leur relation aux femmes, les hommes sont un peu perdus entre macho, indifférent ou fort à l’extérieur et soumis à la cuisinière à la maison !

En coachant un grand nombre d’hommes, je me suis rendue compte que remettre le critère de succès à l’intérieur ne faisait pas sens. Ils savent quasiment tous assumer un travail, rapporter de l’argent et bien peu savent qui ils sont vraiment au fond même s’ils ont laissé parler leur grande sensibilité. 

En coachant un grand nombre de femmes, j’ai observé que l’évolution de la société les avait rendu « guerrière », capable d’occuper des postes à responsabilités, de prendre des décisions et pas toujours en capacité de parler de leurs émotions.

Pour savoir comment j’incarne mon masculin, je vais vous livrer deux secrets.

PREMIER SECRET : LE MASCULIN EST UNE ATTITUDE INTERNE

L’antiquité a forgé l’image d’un homme solaire : Zeus, Apollon, Neptune…rayonne l’énergie solaire, celle qui diffuse sa chaleur, son aura, son pouvoir sur les autres, sur l’extérieur. Notre époque a gardé l’image et complètement loupé l’essence de cette puissance. 

Le masculin rayonne non pas pour avoir une image d’homme fort. Il rayonne pour permettre le passage de l’énergie divine, celle qu’on peut voir dans les arbres qui au printemps retrouvent leurs feuilles même à 25m de haut.  

Autrement dit, le premier secret est de laisser passer, sentir son énergie intérieure, sa pulsation, la puissance alignante de la respiration. Et vous l’avez compris, cette puissance ne concerne pas que les personnes qui ont un sexe d’hommes….Elle concerne tout être humain parce que la question est de réussir son couple intérieur !

Ce premier secret a un corolaire : pour sentir la force intérieure, nous devons développer notre réceptivité. Incarner son masculin suppose de poser vraiment ses pieds sur le sol et de prendre le temps de dresser une attitude de réception de la puissance. C’est de l’intérieur que j’incarne la force et pas avec une armure qui finira par rouiller. L’attitude est celle de la fierté, de la pleine respiration, de la joie d’être entre ciel et terre. 

Je sais, je sais ça a l’air compliqué, vous devez apprendre ce qui se passe en vous. C’est la clé d’une communication épanouie. LIEN MG 1h gratuite

DEUXIEME SECRET : INCARNER SON MASCULIN C’EST REUSSIR SON COUPLE INTERIEUR

Une personne avec un sexe d’homme n’est pas forcément un conquérant à la musculature développée. De même une personne avec un sexe de femme n’est pas nécessairement douce et maternante avec ses enfants. Alors quoi ? Le sexe incarné, celui que l’on voit n’est pas fondamentalement descriptif des énergies masculines ou féminines. Oui, oui, je comprends, au début, moi aussi, je me suis dit que c’était complexe.

En fait, c’est surtout Carl Jung qui nous permet de comprendre que devenir soi-même c’est développer la capacité à agir ET la capacité à recevoir. Agir est attribué à la polarité masculine, et pas aux hommes vous voyez le truc ? Recevoir est porté par la polarité féminine. 

L’image qui m’a le plus aidé à comprendre que ces polarités est le symbole du yin (féminin) et du yang (masculin). Regardez bien, dans la partie noire vous trouvez un point blanc, autrement dit, il y a du masculin dans le féminin et inversement !

Pour donner avec le coeur, c’est à dire sans calcul, il est équilibrant de savoir recevoir…

Ainsi LE MASCULIN DEPEND DU FEMININ et RECIPROQUEMENT

Ce qu’est être un homme se traduit dans la communication ! Un homme submergé par des émotions fortes va la plupart du temps se mettre en colère là où une femme dans la même situation va se mettre à pleurer. La communication de l’un et de l’autre montre qu’ils font différemment face à leur propre peur. L’enjeu d’incarner son masculin est donc de pouvoir communiquer en vérité, c’est à dire avec l’énergie déterminée de la colère sans le mépris de l’autre.

Je ne peux pas m’empêcher de faire des reproches

Qui croit vraiment que les reproches vont évoluer l’autre ? Qui peut dire que critiquer l’autre lui permet de comprendre comment s’améliorer ? Vous avez peut-être comme moi, l’envie première de répondre « ben oui, il faut bien lui dire ce qui ne va pas » et puis l’envie seconde de répondre « en fait, personne n’évolue à coup de reproches » 

Pourtant, au fil de la journée, de la semaine, de nos rencontres, nous nous laissons aller aux reproches. J’en prends 3 pour illustrer ce que ça fait de les recevoir et comment faire autrement :

Exemple 1 « en fait, t’es une vraie pantoufle, tu veux jamais sortir » 

Exemple 2 « tu veux perdre du poids et dès que je propose d’aller courir tu dis non, t’es incohérent » 

Exemple 3 « je ne voix pas comment je pourrais être heureuse puisqu’on ne partage rien, tu m’écoutes jamais ». 

Honnêtement, ça vous donnerait envie si vous les entendiez ? Autant de remarques qui touchent à l’identité de l’autre : comment il est, comment il n’est pas, ce qu’il devrait faire, ne pas faire, dire, ne pas dire….

Allez, j’ai envie de vous faire découvrir le mécanisme qui est derrière les reproches et comment je peux en sortir !

Souvenons nous de l’état dans lequel nous met un reproche : la tension dans la tête, le ras le bol dans le coeur, peut être la fatigue dans le corps. Bref, ça ne donne pas du tout envie de se rapprocher de l’autre. Au mieux on pourra exécuter pour avoir la paix ou au pire se rebeller et dire « et toi, tu me saoules à vouloir sortir tout le temps ou à me mettre la pression sur mon poids ou ma manière de me détendre, laisse moi vivre ! ». Que je me soumette ou que je me rebelle face au reproche, cette façon de parler ne m’ouvre pas le coeur !

Et pourtant, voilà UN PARADOXE : LES REPROCHES, CRITIQUES, ALLUSIONS ACIDES SONT DES APPELS A PLUS DE LIENS !

Yoooo, quel monde à l’envers ! C’est comme si, je croyais qu’en lui reprochant des trucs, l’autre va les faire et se rapprocher de moi. Ben non, c’est tout l’inverse, l’autre se sent alourdi.

AU FINAL : L’ENJEU C’EST ETRE MIEUX ENSEMBLE

Je me dis que ce serait tellement plus agréable que la table soit rangée quand je le demande, que nous sortions quand j’en ai envie, qu’il fasse ce qu’il dit ou qu’il m’écoute quand je lui demande. Seulement voilà, il n’est pas fondamentalement contre, c’est juste….pas SON moment.

Finalement, le truc à comprendre c’est que PAR LES REPROCHES JE VEUX FORCER L’AUTRE. Je cherche à le convaincre plutôt qu’à accepter ma responsabiliser par rapport à mes propres besoins et accepter que l’autre n’est pas la seule réponse et en plus pas immédiate.

et si je m’arrêtais pour savoir vraiment ce que je veux dire derrière mes reproches ?

JE CHOISIS DE DEVELOPPER LA PUISSANCE DE NOURIR MES BESOINS

Pour bien comprendre. Reprenons les 3 exemples et décryptons les : Exemple 1 « en fait, t’es une vraie pantoufle, tu veux jamais sortir »; Je suis en train de parler de mon envie de sortir davantage, et ben je peux le faire ! Et plutôt que de focaliser sur « oui mais, c’est avec toi que je veux le faire, on est en couple quand même »! Je donnerai plus de chances à l’autre de me dire oui si je lui fais part de ce que la sortie m’a procuré : « ça m’a détendu…j’ai appris ça….j’étais pleine de joie… ». Comme ça, si nous sortons ensemble, c’est suite à un accord et pas une soumission

Exemple 2 « tu veux perdre du poids et dès que je propose d’aller courir tu dis non, t’es incohérent » En fait, je parle de mon besoin de sécurité ! En disant une chose et en ne la faisant pas, je me sens insécurisée sans même m’en rendre compte. Derrière mon agacement, il y a un désir de voir la personne que j’aime forte et alignée sur ce qui est important pour moi. L’excès éventuel de poids, c’est SON problème et ma sécurité intérieure c’est MON problème.

Exemple 3 « je ne voix pas comment je pourrais être heureuse puisqu’on ne partage rien, tu m’écoutes jamais ». ici je fais dépendre mon bonheur de ce que je partage avec l’autre. Wooa, cette formulation peut faire naître des craintes de ruptures ou d’éloignement chez l’autre. ça peut être lourd pour l’autre ! Et moi, qu’est-ce que je fais pour m’aimer moi même, comment je m’accueille quand je suis fatiguée ou quand je suis dans le doute ? Qu’est-ce que je me donne comme temps personnel ? Qu’est-ce que je me dis quand je ne réussis pas un truc ? 

Bref, si je veux vivre une relation de partage et d’écoute mutuelle, je vais apprendre à faire une demande et sortir de l’exigence ou du chantage.

DONC plus je m’aime, moins je fais de reproches à l’autre. Plus je m’aime, plus je peux faire des demandes claires à l’autre et plus besoin d’exiger !  VOIR Par où je commence pour lui dire ce qui ne va pas ? 

Par où je commence pour lui dire ce qui ne va pas ?

Aujourd’hui, j’ai envie de parler des choses qui fâchent ! Oui, j’ai mis du temps à comprendre que mettre la poussière sous le tapis peut faire empirer les choses et « déballer » son agressivité est juste bon à abîmer la relation.

POUR NOTRE BONHEUR, IL EST IMPORTANT DE DIRE LES CHOSES. C’est même un des piliers d’une communication épanouie. L’article est ici. Dire les choses de manière à nous donner un maximum de chances de goûter la plénitude et le plaisir dont parle ce même article !

LES ETAPES QUI PERMETTENT DE DIRE LES CHOSES :

PREMIERE ETAPE : JE ME CENTRE en me demandant ce que je ressens, ce que ces sensations me disent des envies, des besoins qui me feraient sentir plus légère, plus ouverture, moins réactive. Souvenez-vous mes émotions parlent de ce que je vis à l’intérieur. Je vous explique tout ça dans le guide « 

DEUXIEME ETAPE : JE DEGUSTE COMMENT CE SERAIT IDEALEMENT car si je parle à partir du manque, de la critique ou du reproche, l’autre va se fermer. Ici, je vous invite à ressentir vraiment comment ça serait. Si, si, si, comment je serais dans mon corps, quelles seraient mes pensées. En faisant cela, j’active la sécrétion de dopamine et augmente mes chances de donner envie à l’autre de m’écouter, de partager ces émotions.

TROISIEME ETAPE : JE PREVOIS UN MOMENT HORS DE LA MAISON. Proposer un resto, une balade champêtre, un moment de farniente, bref, de la détente plutôt que des reproches !

QUATRIEME ETAPE : PARLER EN JE, voilà ce que JE ressens quand…., et j’ai tellement à coeur de vivre de la joie, de la légèreté, que je voudrais ….. est-ce que tu vois ? 

CINQUIEME ETAPE : ET TOI ? COMMENT C’EST POUR TOI ? Et là, c’est le moment de vous centrer sur l’autre, c’est le moment d’en apprendre sur l’autre, ses envies, ses difficultés, ses questions… 

Alors entrainez vous ! Et partagez vos expériences en commentaire. Je vous souhaite de bons moments d’authentique communication

Stress : quand la tension monte

Il me dit que je ne range jamais la table, je réponds que c’est pas vrai, il soutient sa position, je lui dis qu’il a toujours raison, il répond qu’avec moi c’est toujours pareil, je ne suis jamais contente et de reproches en reproches....la tension monte et avec elle le stress !

Le stress vient d’un manque de ressources, et parfois, j’ai les ressources mais je n’arrive pas à les mobiliser parce que mon mental a peur que je ne les ai Pas. En effet, le stress est lié à la PEUR.

Notre éducation nous a fait croire que nous étions responsable de la tristesse de notre père ou de la joie de notre mère. Du coup, nous continuons à attribuer l’émotion à un stimulus externe. L’émotion n’est autre que notre manière de réagir. Pour une même situation, autant d’émotions que de personnes ! Ça veut donc dire que si je me sens stressée car je communique, c’est que quelque chose en moi à peur.

L’AUTRE N’EST PAS RESPONSABLE DE MON STRESS, c’est la manière dont JE REPONDS ce qu’il dit. La bonne nouvelle, c’est que je peux m’entrainer à stresser moins : en respirant, en lâchant la mâchoire, en regardant après coup ce qui s’est vraiment passé…chez moi.

RESSENTIR DU STRESS EST UNE OCCASION DE MIEUX ME CONNAÎTRE. Il est fort probable qu’en observant ce qui me stresse, les situations, les paroles, il y ait de la récurrence. Pour ma part, lorsque la personne avec qui je suis hausse le ton, je ressens du stress parce que mon mental associe le ton qui monte aux dangers de mon enfance, à la peur que j’avais. Ah ok, en fait la personne vient réveiller chez moi un souvenir. Une fois que j’ai observé ce mécanisme, je peux plus facilement essayer de prendre de la distance, respirer et peut être lui demander de me parler avec gentillesse.

Voilà, j’espère que cette vidéo et cet article vous aideront !

Les 5 piliers d’une communication épanouie

J’ai très envie de vous parler de….plaisir ! Se complimenter, se séduire, se parler tendrement, s’écouter dans la douceur, toutes ces occasions nous procureNt une sensation de paix, de sérénité qui pourrait être proche du plaisir.

Et si communiquer avec l’autre était un plaisir même quand on se dit des choses pour lesquelles nous ne sommes pas en accord ? Très envie de vous partager les piliers qui épanouissent notre communication indépendamment de ce qu’on veut se dire.

PILIER 1 : CULTIVER LE PLAISIR !

Les neurosciences nous apprennent que le plaisir vient de la production de dopamine par le circuit de la récompense. La dopamine est un neurotransmetteur produit lorsque l’on fait l’amour ou lorsque nous mangeons un plat qu’on aime. A l’inverse, le stress nous coupe clairement du plaisir et peut nous faire manger, fumer, parfois même fuir l’autre.

Les neurosciences nous apportent deux éclairages très utiles. Le 1er éclairage par le professeur Jason Mitchell de Harvard Qui indique que parler de choses profondes et importantes pour nous provoque la sécrétion de dopamine. Le Second éclairage par le professeur Uri Hasson montre que le cerveau de celui qui écoute a la capacité de se conformer à celui qui parle avec passion. En écoutant l’autre parler de lui, je peux comme lui sécréter de la dopamine Et donc ressentir du plaisir !

Ainsi, exprimer ce qui nous concerne vraiment et écouter avec attention ce que l’autre nous dit nous permet de ressentir du plaisir comme si on faisait l’amour !

DONC : ça vaut le coup d’apprendre à dire ce qui compte pour nous et à écouter l’autre en le mettant au centre de notre attention !

PILIER 2 : PARLER DE MON RESSENTI N’EST PAS EGOISTE !

Régulièrement les personnes que j’accompagne en coaching individuel me disent « je ne peux pas laisser ma soeur tomber pour aller à la piscine » « ou c’est normal que je ne contrarie pas ma mère, elle est déjà si fragile ». Ces remarques pourraient être généreuses si….elles étaient vécues à partir de l’élan de contribuer et non la peur mal faire ou la peur de décevoir. Rares sont ceux d’entre nous qui ont appris dans l’enfance à exprimer comment il se sentait et quelles étaient leurs envies. Nous avons tous plus ou moins appris à faire plaisir à l’autre quitte à s’oublier soi-même. Et les « vrais » égoïstes ne sont pas mieux lotis ! Même s’ils passent leur intérêt avant celui des autres, ils sont rarement à l’écoute de leur être profond, c’est leur ego qui les guide. VOIR

Le problème ici est que nous loupons le plaisir d’aider, de soutenir au profit de l’idée d’être conforme à la bonne fille. Agir à partir de ce que nous ressentons profondément, de nos besoins nous fait sortir du pilote automatique. « J’entends que tu aimerais que je reste avec toi cette après-midi et en même temps, j’ai besoin de me dépenser à la piscine ». Tout l’enjeu d’exprimer notre vérité n’est pas d’être égoïste, c’est d’entendre l’autre ET soi. Et si je m’éclate à la piscine je serais contente de passer un moment avec toi. Moment qui aurait pu être une corvée si je l’avais fait « pour être gentille ».

DONC : c’est en m’écoutant davantage que je peux t’écouter vraiment du fond du coeur

PILIER 3 : RELATION RECIPROQUE, c’est TOI & MOI

Réussir sa communication est une sacré alchimie ou…une alchimie sacrée ! S’épanouir à deux suppose que chacun ait une place dans le couple. Malheureusement, nous n’apprenons pas cette authenticité à l’école ! C’est l’expérience qui nous permet de nous rendre compte que « j’écoute trop » ou « il ne m’écoute pas quand je m’exprime ». J’ai compris qu’il y avait une dimension sacrée dans la communication en mesurant qu’un équilibre est nécessaire. J’avais l’impression que l’extase était un grand mot, que ça ne me concernait pas ! Et puis, progressivement, en prenant de l’assurance, en sachant mieux ce que je voulais et ce que je ne voulais pas, j’ai pu le formuler pour moi et faire des hypothèses pour l’autre. Progressivement, j’ai mesuré que la réciprocité qui me paraissait évidente reposait sur la CURIOSITE. J’ai découvert que la curiosité c’était accepter que l’autre parte à la rencontre de lui même comme moi et que nous échangions nos découvertes. J’ai découvert que communiquer, qu’aimer consistait à encourager l’indépendance et non cultiver la dépendance. 

DONC : un vrai oui à une communication épanouie repose sur la découverte de soi par les deux, individuellement et en couple !

PILIER 4 : SE DIRE NOS DESACCORDS

Parce que j’avais peur d’être rejetée, je préférais ne pas dire quand je n’étais pas d’accord. Du coup, j’ai beaucoup pratiqué le reproche durant mes premières relations. Vous trouverez des clés sur comment sortir du désaccord en lisant « je ne peux pas m’empêcher de faire des reproches ».

J’avais donc peur que l’autre se fâche et comme je ne voulais pas lâcher ce qui était important pour moi, j’ai longtemps utiliser le désastreux effet de levier. Autrement dit, je trouvais le moyen d’aller dans mon sens, par exemple, je ne disais là où nous allions qu’à la dernière minute comme ça l’autre est pris de court. Une autre stratégie était de mettre devant le fait accompli, par exemple, je sais que cette couleur de canapé ne conviendra pas. Alors je saute sur le prétexte d’une promotion pour l’acheter quand même !

Vous vous doutez bien que ma satisfaction d’avoir ce que je voulais était largement diminuée par la réaction de l’autre. Et puis un jour, j’ai compris que comment je pouvais donner mon avis sans crainte. Alors je vous partage mon apprentissage !

Cette peur est une fabrication de mes pensées ! Alors si j’ose les partager, l’autre pourra se positionner. Voir les 5 piliers d’une communication épanouie.

Pour se donner les chances d’être entendu par l’autre, je vous livre 4 clés. 

La 1ère clé est de savoir pourquoi c’est important pour moi. La 2ème est de définir le moment et décontextualiser la discussion, au resto, en week-end etc…La 3ème c’est d’écouter ce que l’autre vit, s’il ne sait pas, aidons le : ça te rend triste, tu préfèrerais ça parce que tu as l’habitude. La 4ème est de faire la synthèse entre les deux ressentis, je dis non pour cette fois à cette demande de bowling parce que je dis oui à mon besoin de me reposer et si tu veux vendredi prochain on pourra y aller.

Et si la réciproque n’arrive pas à se mettre en place, discutez en : tous les deux ou envoyez moi un message, je vous aiderai.

PILIER 5 : SAVOURER SA RELATION

Une autre façon d’épanouir sa communication est de developper la capacité de la célébrer. Voilà une belle habitude à développer car elle permet de stimuler le circuit de la récompense et par la sécrétion de dopamine de sentir du plaisir. Aussi, que ce soit en invitant des copains, en ouvrant une bonne bouteille ou en prenant le temps de regarder ce que nous avons accompli, nous solidifions notre vécu. 

C’est bien une question de DONNER DE LA VALEUR à ce que nous vivons. Voilà une occasion de mettre du merveilleux dans sa vie. Rien de compliqué, ce peut être s’offrir des fleurs, découvrir un thé ou prendre le temps de déguster un éclair au chocolat en se disant « hummmm comme c’est bon de vivre, comme je suis fière de notre capacité à devenir nous même, comme je suis contente de t’avoir rencontré…. »

Je suis ravie de vous partager ces piliers sur lesquels vous pourrez construire une relation vivante, stimulante, joyeuse et soutenante quelques soient les aléas de la vie. Alors : un mot d’ordre jouissez librement de vous connaître toujours un peu plus !