Les actions du quotidien pour se connecter l’un à l’autre
Stress : quand la tension monte
Il me dit que je ne range jamais la table, je réponds que c’est pas vrai, il soutient sa position, je lui dis qu’il a toujours raison, il répond qu’avec moi c’est toujours pareil, je ne suis jamais contente et de reproches en reproches....la tension monte et avec elle le stress !
Le stress vient d’un manque de ressources, et parfois, j’ai les ressources mais je n’arrive pas à les mobiliser parce que mon mental a peur que je ne les ai Pas. En effet, le stress est lié à la PEUR.
Notre éducation nous a fait croire que nous étions responsable de la tristesse de notre père ou de la joie de notre mère. Du coup, nous continuons à attribuer l’émotion à un stimulus externe. L’émotion n’est autre que notre manière de réagir. Pour une même situation, autant d’émotions que de personnes ! Ça veut donc dire que si je me sens stressée car je communique, c’est que quelque chose en moi à peur.
L’AUTRE N’EST PAS RESPONSABLE DE MON STRESS, c’est la manière dont JE REPONDS ce qu’il dit. La bonne nouvelle, c’est que je peux m’entrainer à stresser moins : en respirant, en lâchant la mâchoire, en regardant après coup ce qui s’est vraiment passé…chez moi.
RESSENTIR DU STRESS EST UNE OCCASION DE MIEUX ME CONNAÎTRE. Il est fort probable qu’en observant ce qui me stresse, les situations, les paroles, il y ait de la récurrence. Pour ma part, lorsque la personne avec qui je suis hausse le ton, je ressens du stress parce que mon mental associe le ton qui monte aux dangers de mon enfance, à la peur que j’avais. Ah ok, en fait la personne vient réveiller chez moi un souvenir. Une fois que j’ai observé ce mécanisme, je peux plus facilement essayer de prendre de la distance, respirer et peut être lui demander de me parler avec gentillesse.
Voilà, j’espère que cette vidéo et cet article vous aideront !
Les 5 piliers d’une communication épanouie

J’ai très envie de vous parler de….plaisir ! Se complimenter, se séduire, se parler tendrement, s’écouter dans la douceur, toutes ces occasions nous procureNt une sensation de paix, de sérénité qui pourrait être proche du plaisir.
Et si communiquer avec l’autre était un plaisir même quand on se dit des choses pour lesquelles nous ne sommes pas en accord ? Très envie de vous partager les piliers qui épanouissent notre communication indépendamment de ce qu’on veut se dire.
PILIER 1 : CULTIVER LE PLAISIR !
Les neurosciences nous apprennent que le plaisir vient de la production de dopamine par le circuit de la récompense. La dopamine est un neurotransmetteur produit lorsque l’on fait l’amour ou lorsque nous mangeons un plat qu’on aime. A l’inverse, le stress nous coupe clairement du plaisir et peut nous faire manger, fumer, parfois même fuir l’autre.
Les neurosciences nous apportent deux éclairages très utiles. Le 1er éclairage par le professeur Jason Mitchell de Harvard Qui indique que parler de choses profondes et importantes pour nous provoque la sécrétion de dopamine. Le Second éclairage par le professeur Uri Hasson montre que le cerveau de celui qui écoute a la capacité de se conformer à celui qui parle avec passion. En écoutant l’autre parler de lui, je peux comme lui sécréter de la dopamine Et donc ressentir du plaisir !
Ainsi, exprimer ce qui nous concerne vraiment et écouter avec attention ce que l’autre nous dit nous permet de ressentir du plaisir comme si on faisait l’amour !
DONC : ça vaut le coup d’apprendre à dire ce qui compte pour nous et à écouter l’autre en le mettant au centre de notre attention !
PILIER 2 : PARLER DE MON RESSENTI N’EST PAS EGOISTE !
Régulièrement les personnes que j’accompagne en coaching individuel me disent « je ne peux pas laisser ma soeur tomber pour aller à la piscine » « ou c’est normal que je ne contrarie pas ma mère, elle est déjà si fragile ». Ces remarques pourraient être généreuses si….elles étaient vécues à partir de l’élan de contribuer et non la peur mal faire ou la peur de décevoir. Rares sont ceux d’entre nous qui ont appris dans l’enfance à exprimer comment il se sentait et quelles étaient leurs envies. Nous avons tous plus ou moins appris à faire plaisir à l’autre quitte à s’oublier soi-même. Et les « vrais » égoïstes ne sont pas mieux lotis ! Même s’ils passent leur intérêt avant celui des autres, ils sont rarement à l’écoute de leur être profond, c’est leur ego qui les guide. VOIR
Le problème ici est que nous loupons le plaisir d’aider, de soutenir au profit de l’idée d’être conforme à la bonne fille. Agir à partir de ce que nous ressentons profondément, de nos besoins nous fait sortir du pilote automatique. « J’entends que tu aimerais que je reste avec toi cette après-midi et en même temps, j’ai besoin de me dépenser à la piscine ». Tout l’enjeu d’exprimer notre vérité n’est pas d’être égoïste, c’est d’entendre l’autre ET soi. Et si je m’éclate à la piscine je serais contente de passer un moment avec toi. Moment qui aurait pu être une corvée si je l’avais fait « pour être gentille ».
DONC : c’est en m’écoutant davantage que je peux t’écouter vraiment du fond du coeur
PILIER 3 : RELATION RECIPROQUE, c’est TOI & MOI
Réussir sa communication est une sacré alchimie ou…une alchimie sacrée ! S’épanouir à deux suppose que chacun ait une place dans le couple. Malheureusement, nous n’apprenons pas cette authenticité à l’école ! C’est l’expérience qui nous permet de nous rendre compte que « j’écoute trop » ou « il ne m’écoute pas quand je m’exprime ». J’ai compris qu’il y avait une dimension sacrée dans la communication en mesurant qu’un équilibre est nécessaire. J’avais l’impression que l’extase était un grand mot, que ça ne me concernait pas ! Et puis, progressivement, en prenant de l’assurance, en sachant mieux ce que je voulais et ce que je ne voulais pas, j’ai pu le formuler pour moi et faire des hypothèses pour l’autre. Progressivement, j’ai mesuré que la réciprocité qui me paraissait évidente reposait sur la CURIOSITE. J’ai découvert que la curiosité c’était accepter que l’autre parte à la rencontre de lui même comme moi et que nous échangions nos découvertes. J’ai découvert que communiquer, qu’aimer consistait à encourager l’indépendance et non cultiver la dépendance.
DONC : un vrai oui à une communication épanouie repose sur la découverte de soi par les deux, individuellement et en couple !
PILIER 4 : SE DIRE NOS DESACCORDS
Parce que j’avais peur d’être rejetée, je préférais ne pas dire quand je n’étais pas d’accord. Du coup, j’ai beaucoup pratiqué le reproche durant mes premières relations. Vous trouverez des clés sur comment sortir du désaccord en lisant « je ne peux pas m’empêcher de faire des reproches ».
J’avais donc peur que l’autre se fâche et comme je ne voulais pas lâcher ce qui était important pour moi, j’ai longtemps utiliser le désastreux effet de levier. Autrement dit, je trouvais le moyen d’aller dans mon sens, par exemple, je ne disais là où nous allions qu’à la dernière minute comme ça l’autre est pris de court. Une autre stratégie était de mettre devant le fait accompli, par exemple, je sais que cette couleur de canapé ne conviendra pas. Alors je saute sur le prétexte d’une promotion pour l’acheter quand même !
Vous vous doutez bien que ma satisfaction d’avoir ce que je voulais était largement diminuée par la réaction de l’autre. Et puis un jour, j’ai compris que comment je pouvais donner mon avis sans crainte. Alors je vous partage mon apprentissage !
Cette peur est une fabrication de mes pensées ! Alors si j’ose les partager, l’autre pourra se positionner. Voir les 5 piliers d’une communication épanouie.
Pour se donner les chances d’être entendu par l’autre, je vous livre 4 clés.
La 1ère clé est de savoir pourquoi c’est important pour moi. La 2ème est de définir le moment et décontextualiser la discussion, au resto, en week-end etc…La 3ème c’est d’écouter ce que l’autre vit, s’il ne sait pas, aidons le : ça te rend triste, tu préfèrerais ça parce que tu as l’habitude. La 4ème est de faire la synthèse entre les deux ressentis, je dis non pour cette fois à cette demande de bowling parce que je dis oui à mon besoin de me reposer et si tu veux vendredi prochain on pourra y aller.
Et si la réciproque n’arrive pas à se mettre en place, discutez en : tous les deux ou envoyez moi un message, je vous aiderai.
PILIER 5 : SAVOURER SA RELATION
Une autre façon d’épanouir sa communication est de developper la capacité de la célébrer. Voilà une belle habitude à développer car elle permet de stimuler le circuit de la récompense et par la sécrétion de dopamine de sentir du plaisir. Aussi, que ce soit en invitant des copains, en ouvrant une bonne bouteille ou en prenant le temps de regarder ce que nous avons accompli, nous solidifions notre vécu.
C’est bien une question de DONNER DE LA VALEUR à ce que nous vivons. Voilà une occasion de mettre du merveilleux dans sa vie. Rien de compliqué, ce peut être s’offrir des fleurs, découvrir un thé ou prendre le temps de déguster un éclair au chocolat en se disant « hummmm comme c’est bon de vivre, comme je suis fière de notre capacité à devenir nous même, comme je suis contente de t’avoir rencontré…. »
Je suis ravie de vous partager ces piliers sur lesquels vous pourrez construire une relation vivante, stimulante, joyeuse et soutenante quelques soient les aléas de la vie. Alors : un mot d’ordre jouissez librement de vous connaître toujours un peu plus !
Les 4 erreurs qui bloquent la discussion

Aujourd’hui je vous partage un article qui vous aidera à repérer ces erreurs qui nous font vivre l’incompréhension dans la communication . Je reçois beaucoup de messages de personnes qui n’arrivent pas À demander De l’aide ou à dire vraiment ce qu’elles pensent. Et bien souvent même si elles pensent être vigilanteS au ton sur lequel elles parlent ou aux mots choisis, Elles ne se sentent pas entendues.
ERREUR 1 : PENSER QUE L’AUTRE A ENTENDU
Bien sur, communiquer c’est échanger se parler, l’un parle et l’autre écoute. Quand j’étais plus jeune, je pensais qu’en disant un truc à l’autre, il l’avait écouté, entendu et pris en compte. Et progressivement j’ai expérimenté ce que dit Bernard Werber : « Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d’entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez… il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer ».
Pour sortir de la première erreur : VERIFIER QUE L’AUTRE A ENTENDU CE QUE L’ON DISAIT en le lui demandant.
ERREUR 2 : PENSER QUE L’AUTRE A COMPRIS
Ca va vous paraitre bizarre mais quand on écoute l’autre, le cerveau est occupé à plusieurs autres pensées. Alors qu’on pense l’écouter lui, une foultitude de choses se passent : ah est-ce que j’ai bien éteint mon ordi ou ah est-ce que j’aurai le temps d’aller à mon rendez-vous dans une heure…. L’énergie cérébrale est dispersée ! Pour comprendre l’autre, Le cerveau doit se mettre en mode « curiosité » et imaginer que ce l’autre dit car chacun a son propre référentiel. Nous pensons en fonction d’habitudes, de peurs, de croyances, de vécu qui nous sont spécifiques. Et du coup, les malentendus peuvent venir de ce que nous croyons ETRE EVIDENT qui n’est évident que pour nous.
Pour sortir de la deuxième erreur : VERIFIER CE QUE L’AUTRE A COMPRIS « je ne suis pas sûre d’avoir été claire, est-ce que tu me peux redire ce que tu as compris ? «
ERREUR 3 : CROIRE QUE L’AUTRE EST RESPONSABLE DE CE QUE JE RESSENS
Si vous êtes comme moi, vous n’aimez pas que l’autre parle fort ou avoir l’impression qu’il vous donne des autres. C’est franchement pas agréable de sentir cette espèce de pression. Pour ma part, je vis alors une sorte d’écrasement, je me sens coincée. ça vous parle ce ressenti ? Du coup, on n’entend pas vraiment ce que l’autre nous dit car nous sommes focalisées sur l’émotion qui nous envahit. L’erreur est ici d’attribuer à l’autre la responsabilité de ce que JE ressens. En parlant fort, l’autre cherche à me convaincre de son idée, si je me sens en difficulté, c’est parce qu’une vieille peur de ne pas arriver à me faire entendre ou que l’autre décide pour moi est encore active. Ça se passe à l’intérieur de moi. L’autre est en quelque sorte « l’occasion » pour moi de sentir un truc qui m’appartient à moi. Jetez un oeil sur l’article sur les conditionnements si vous voulez en savoir plus.
Pour sortir de la troisième erreur : DEVELOPPER VOTRE RESSENTI ET EXPRIMER LE A L’AUTRE « quand tu me parles sur ce ton, je comprends que tu as envie que je t’entende, et moi j’éprouve un malaise parce que j’ai peur que tu veuilles m’imposer ton avis. est-ce que tu Vois ce qui se passe pour moi ? »
ERREUR 4 : IRONISER PLUTÔT QUE DIRE
Bien entendu il est important de rigoler, faire des blagues. Bien entendu que nos petites taquineries c’est fait pour rire ! Mais c’est drôle seulement si les deux rigolent…. Ces petites taquineries partent de nos défauts. Les « t’es une tite bécasse » ou « t’es vraiment une blonde ma chérie » sont rigolos pour…la personne qui le dit. Celle qui l’entend peut sourire et se dire que c’est une blague, sauf qu’à force de répétition, Ça agace ! Et même, au-delà de l’agacement, ça freine l’envie de communiquer avec l’autre voir….instille subtilement le doute sur soi-même. Là encore, ça peut être une erreur qui entaille petite, progressivement la qualité de la relation et peut faire prendre de la distance sans s’en rendre compte.
Pour sortir de la quatrième erreur : OSER EXPRIMER VOTRE RESSENTI «je vois bien que tu rigoles et que tu veux mettre de la légèreté dans notre quotidien, ça me plaît, et si on parlait de ce qui nous fait rigoler tous les deux ?»
J’espère que cet article vous aidera à repérer vos erreurs qui nous empêchent de communiquer vraiment… sans s’en rendre compte.