J’aimerais tellement accepter l’autre tel qu’il est…seulement en réalité : il m’énerve avec sa façon de manger, il s’habille « has been » et il devrait moins jouer, moins regarder la télé, sortir plus, moins, avec moi…. ! Il y a quelques années, je me suis rendue compte qu’en fait, je n’acceptais pas mon fils tel qu’il est et même….je voulais piloter ses choix parce que les siens ne me paraissaient pas bon ! Heureusement, il ne s’est pas laissé faire et il m’a permis de comprendre un secret précieux que j’ai la joie de vous partager maintenant.
CHANGER L’AUTRE POUR M’EVITERR L’AUTRE POUR
Bien sûr, je n’en avais aucune conscience. Et si on m’avait dit que je voulais changer l’autre rassurer mon angoisse existentielle, j’aurais clairement dit « pas du tout ! Je ne veux pas le changer, juste je vois que ses choix sont mauvais »
Au fil des coachings que je donne, je mesure que nous sommes extrêmement nombreux à connaître la peur de s’exprimer. C’est la peur de se tromper, de dire une bêtise, peur que l’autre réagisse mal. Du coup, la plupart du temps on ravale ce qu’on voulait dire…
J’ai longtemps eu peur de donner mon avis lorsqu’il était personnel. Pour les choses matérielles ou factuelles, je n’avais aucun problème. Mais dès qu’il s’agissait d’exprimer ce que j’aimais ou comment je me sentais, ma gorge se serrait. C’était tellement douloureux que je préférais faire une pitrerie ou changer de sujets pour revenir à quelque chose de plus mental.
Avec le temps, j’ai compris que la peur est un mécanisme extrêmement utile pour nous protéger du danger. Elle augmente la production d’adrénaline et comporte donc une énergie importante !
Donc, je voulais vous partager mes secrets pour transformer la peur et nous permettre d’exprimer pleinement ce qui nous plaît.
SECRET NUMERO 1 : S’EXPRIMER N’EST PAS SE CONFRONTER
Toute la puissance de ce secret réside dans notre capacité à voir nos pensées. En revenant à ce que je pense, je m’entraîne à mettre de la distance entre mon mental (là où la peur est stockée) et la réalité du vécu présent. En regardant le fait que je crois que l’autre va se sentir attaqué, confronté, je peux me rendre compte que c’est mon film intérieur. Et là, le truc le plus dingue est que je suis le maître de mes pensées : c’est moi qui les laisse me raconter que c’est difficile et c’est moi aussi qui les développe pour m’encourager. Je peux transformer mes idées, mes croyances sur la peur.
Je peux alors utiliser la force inhibitrice de la peur, je sens qu’elle est présente dans mes tripes. Et c’est mon mental qui va m’aider à convertir cette force en audace. Et plus je m’entraîne, plus j’ose m’exprimer et plus je peux le faire.
SECRET NUMERO 2 : S’ENRACINER DANS LE PRESENT
Notre peur aussi paradoxale que ça puisse paraître cherche à nous protéger de ce qu’elle considère être un danger. Le mécanisme repose sur nos expériences « j’ai donné mon point de vue et elle l’a dit devant nos amis », sur ce que nos parents nous ont dit « ne parle pas la première » et sur ce que nous avons entendu « un bon professionnel ne parle pas de ses émotions »…. Tout ceci fabrique nos conditionnements, autrement dit, notre peur est conditionnée par des évènements ou des pensées d’hier. Le programme « sortir de l’emprise
Pour sortir de la peur, je nous invite à entrer en amitié avec nos sensations corporelles, à respirer pour s’enraciner dans ce qui est ici et maintenant.
SECRET NUMERO 3 : REPERER LES SITUATIONS DE PEUR
Pour sortir définitivement de la peur de s’exprimer, il est plus simple de savoir d’où on part et où on veut aller. Du coup, repérez les thèmes et les situations où vous ressentez de la peur. Notez les dans un cahier que vous aimez bien avec deux pages face à face comme deux colonnes. Une pour exprimer vos peurs, les moments, la date, l’heure, la situation. Et l’autre pour exprimer votre joie en collant, dessinant, écrivant des citations qui vous inspirent.
SECRET NUMERO 4 : AGIR FAIRE DE PETITS PAS
Donnez vous des petits challenges sans grands enjeux affectifs. Par exemple, aujourd’hui, je décide d’exprimer à la libraire ce que je pense de sa devanture ou à un passant que je trouve sa démarche très légère…..
On est plus enclin à respecter ses objectifs lorsqu’on les partage publiquement avec ses proches. L’idéal est même d’avoir un partenaire qui vous accompagne sur ce chemin : cela peut être votre conjoint, une amie, une collègue…. Ou une une communauté de femmes qui suivent le même chemin en même temps.
Avec Sortir de l’EMPRISE vous avez un groupe de soutien et les encouragements de toute une communauté de femmes qui ont décidé de se reprendre en mains.
Aujourd’hui je vous partage un article qui vous aidera à repérer ces erreurs qui nous font vivre l’incompréhension dans la communication . Je reçois beaucoup de messages de personnes qui n’arrivent pas À demander De l’aide ou à dire vraiment ce qu’elles pensent. Et bien souvent même si elles pensent être vigilanteS au ton sur lequel elles parlent ou aux mots choisis, Elles ne se sentent pas entendues.
ERREUR 1 : PENSER QUE L’AUTRE A ENTENDU
Bien sur, communiquer c’est échanger se parler, l’un parle et l’autre écoute. Quand j’étais plus jeune, je pensais qu’en disant un truc à l’autre, il l’avait écouté, entendu et pris en compte. Et progressivement j’ai expérimenté ce que dit Bernard Werber : « Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d’entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez… il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer ».
Pour sortir de la première erreur : VERIFIER QUE L’AUTRE A ENTENDU CE QUE L’ON DISAIT en le lui demandant.
ERREUR 2 : PENSER QUE L’AUTRE A COMPRIS
Ca va vous paraitre bizarre mais quand on écoute l’autre, le cerveau est occupé à plusieurs autres pensées. Alors qu’on pense l’écouter lui, une foultitude de choses se passent : ah est-ce que j’ai bien éteint mon ordi ou ah est-ce que j’aurai le temps d’aller à mon rendez-vous dans une heure…. L’énergie cérébrale est dispersée ! Pour comprendre l’autre, Le cerveau doit se mettre en mode « curiosité » et imaginer que ce l’autre dit car chacun a son propre référentiel. Nous pensons en fonction d’habitudes, de peurs, de croyances, de vécu qui nous sont spécifiques. Et du coup, les malentendus peuvent venir de ce que nous croyons ETRE EVIDENT qui n’est évident que pour nous.
Pour sortir de la deuxième erreur : VERIFIER CE QUE L’AUTRE A COMPRIS « je ne suis pas sûre d’avoir été claire, est-ce que tu me peux redire ce que tu as compris ? «
ERREUR 3 : CROIRE QUE L’AUTRE EST RESPONSABLE DE CE QUE JE RESSENS
Si vous êtes comme moi, vous n’aimez pas que l’autre parle fort ou avoir l’impression qu’il vous donne des autres. C’est franchement pas agréable de sentir cette espèce de pression. Pour ma part, je vis alors une sorte d’écrasement, je me sens coincée. ça vous parle ce ressenti ? Du coup, on n’entend pas vraiment ce que l’autre nous dit car nous sommes focalisées sur l’émotion qui nous envahit. L’erreur est ici d’attribuer à l’autre la responsabilité de ce que JE ressens. En parlant fort, l’autre cherche à me convaincre de son idée, si je me sens en difficulté, c’est parce qu’une vieille peur de ne pas arriver à me faire entendre ou que l’autre décide pour moi est encore active. Ça se passe à l’intérieur de moi. L’autre est en quelque sorte « l’occasion » pour moi de sentir un truc qui m’appartient à moi. Jetez un oeil sur l’article sur les conditionnements si vous voulez en savoir plus.
Pour sortir de la troisième erreur : DEVELOPPER VOTRE RESSENTI ET EXPRIMER LE A L’AUTRE « quand tu me parles sur ce ton, je comprends que tu as envie que je t’entende, et moi j’éprouve un malaise parce que j’ai peur que tu veuilles m’imposer ton avis. est-ce que tu Vois ce qui se passe pour moi ? »
ERREUR 4 : IRONISER PLUTÔT QUE DIRE
Bien entendu il est important de rigoler, faire des blagues. Bien entendu que nos petites taquineries c’est fait pour rire ! Mais c’est drôle seulement si les deux rigolent…. Ces petites taquineries partent de nos défauts. Les « t’es une tite bécasse » ou « t’es vraiment une blonde ma chérie » sont rigolos pour…la personne qui le dit. Celle qui l’entend peut sourire et se dire que c’est une blague, sauf qu’à force de répétition, Ça agace ! Et même, au-delà de l’agacement, ça freine l’envie de communiquer avec l’autre voir….instille subtilement le doute sur soi-même. Là encore, ça peut être une erreur qui entaille petite, progressivement la qualité de la relation et peut faire prendre de la distance sans s’en rendre compte.
Pour sortir de la quatrième erreur : OSER EXPRIMER VOTRE RESSENTI «je vois bien que tu rigoles et que tu veux mettre de la légèreté dans notre quotidien, ça me plaît, et si on parlait de ce qui nous fait rigoler tous les deux ?»
J’espère que cet article vous aidera à repérer vos erreurs qui nous empêchent de communiquer vraiment… sans s’en rendre compte.
Au quotidien, sentir de l’ironie « pour de rire » ou entendre des critiques « t’as pas passé l’aspirateur » fini par user.
Contrairement aux apparences, la personne qui communique par ironie et critique…n’est pas mal intentionnée. La plupart du temps, cette personne « croît bien faire » ! Je sais, ça semble incroyable, elle critique sans se rendre compte que ça frein
Précisions importantes, je ne parle évidemment pas des insultes qui relèvent de l’inacceptable !
Je voulais vous partager la manière dont je m’y suis prise. Résister aux critiques, ça veut dire garder son calme pour dire notre contrariété et surtout ne pas se laisser atteindre, protéger son estime de soi.
JE DECIDE DE M’ECOUTER PLUTOT QUE DE CROIRE L’AUTRE
Avant de travailler sur nous, il est fréquent que nous prenions les critiques de l’autre « pour argent comptant ». Du coup, nous réagissons comme si la critique faite avec une réalité. Nous réagissons soit en contestant soit en ruminant à l’intérieur. Dans les deux cas, nous oublions de prendre le temps nécessaire au recul.
Alors plutôt que de croire ce que l’autre critique de moi, je m’entraine à respirer pour me centrer sur moi et écouter le stress ou la tension qui monte.
LA CRITIQUE PEUT FAIRE AVANCER
Si nous prenons le temps de faire une introspection qui réunit notre intelligence rationnelle et nos émotions : qu’est-ce que je comprends de ses arguments ? Quels sont ses besoins et les miens ?
Quand j’entends ça, sur ce ton, à ce moment là, qu’est-ce que je ressens ?
Au final, s’il n’y a rien à apprendre, il sera plus facile de laisser l’autre parler plutôt que de lui répondre en se justifiant. Et si je me dis que la personne me parle de son besoin d’harmonie ou de compréhension, alors je peux la rejoindre. Dans ce dernier cas, changer la mauvaise pratique que l’autre critique sera plus facile….puisqu’il y aura du sens.
Ainsi, je sors de la posture de l’enfant qu’on gronde et décide d’adopter la posture de l’adulte qui prend la mesure des choses.
Et puis si ce regard intérieur aboutit à un ras le bol des critiques, alors : il est temps d’en parler. C’est un des piliers d’une communication épanouie.
Allez dernier point important : oser exprimer ce qu’on ressent en débutant notre phrase par JE permet à l’autre de mesurer que la critique ne nourrit pas la relation. Et qu’en même temps, elle peut faire grandir la relation.
APPRENEZ COMMENT REEQUILIBRER VOTRE COMMUNICATION !
Soyez les bienvenus sur ce blog. Je suis Florence une bloggeuse passionnée de psychologie Et de philo qui a lu des quantités de livres sur les relations humaines, sur le développement personnel
Bienvenue sur ce blog ! C’est moi Florence ! J’adore partager mes connaissances et aider
Avant de créer ce blog, j’ai ééééééénormément lu, chercher à comprendre ce qui faisait que mes relations étaient tendues !
J’avais peur de dire vraiment ce que je pense,
Je ne supportais pas quand l’autre me parlait FORT
Je croyais qu’il fallait réfléchir avant de parler….
BREF JE NE COMMUNIQUAIS QU’AVEC MA TETE ! Et j’ai découvert que le secret des relations c’est d’être pleinement présente avec la tête (bah ça c’est sûr) et surtout avec le coeur et avec le corps. Autrement dit, plus j’apprends à sentir mes émotions et à les exprimer plus c’est bon !
YOOOOO j’ai découvert comment sortir de la PRESSION DE LA PEUR D’ETRE REJETEE que j’éprouvais sans même le savoir ! Elle conditionnait toutes mes relations, perso, pro, mes amitiés, mes amours, ma famille. Pour en savoir plus télécharge mon guide gratuit
BREF, je vous Explique le mécanisme dans les articles de ce blog.